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A celui qui se débine - poésie fine

Petite traversée de la culture française par un poème à un soupirant peureux…

A CELUI QUI SE DÉBINE

J’avais d’abord pensé vous envoyer des roses,
Mais monsieur le curé a défendu la chose.
J’avais d’abord pensé vous envoyer bouler,
Mais qu’il n’y parait, vous étiez moins grossier.
J’avais d’abord pensé goûter un peu d’absinthe,
Mais l’ivresse vous donnait quelques craintes.
J’avais d’abord pensé citer Verlaine,
Mais vous ne ménagiez pas votre peine.
J’avais d’abord pensé qu’un soir
Mais vous philosophiez trop dans le boudoir.
J’avais enfin pensé, pour conclure
Mais lâche, vous talonniez déjà votre monture.
Je pense enfin que vous ne devriez pas souhaiter
Ce que vous craigniez de voir arriver.

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Auteur·e

melpwyckhuyse

Commentaires

renaudoss
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:)