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Radio aveugle, je t'aime !

Plusieurs vieux schnocks – dont moi – s’élèvent contre la radio filmée. Et si ce n’était déjà plus de la radio?

SPDC on air
Décembre 2017, en période de pré-fêtes, j’ai le plaisir de participer pour la deuxième année à la semaine de radio organisée par le Service Municipal de la Jeunesse (SMJ) de la municipalité de Saint-Pierre-des-Corps, Indre-et-Loire, France. Comme le rappelle cet article des Inrocks, Saint-Pierre-des-Corps a quelque chose du petit village gaulois d’Astérix.
Pendant une semaine, de 9h à 21h30, les associations locales, les écoles, les habitants, les artistes locaux, les élus, tous viennent s’exprimer sur le plateau de cette radio éphémère, qui existe tous les ans depuis déjà 12 ans. Le CSA accorde chaque année une fréquence temporaire, le 97.4 FM.
Un tel projet existerait-il ailleurs que dans cette municipalité communiste depuis près de cent ans ?
Les émissions sont animées par le SMJ, Radio Campus Tours, les étudiants de l’Ecole Publique de Journalisme de Tours (EPJT), et parfois « auto-animées », lorsqu’il s’agit de classes dont les enseignants ont eu envie d’inventer une émission avec leurs élèves, ou d’ « habitués », de personnes qui participent tous les ans, comme c’est le cas avec la Bib’ , la Bibliothèque Municipale.
Un article sur le projet en lui-même serait tout à fait imaginable.



Cependant, le sujet qui m’occupe ici, c’est la radio filmée. En effet, il faut dire que c’était la première fois de ma vie que je me retrouvais filmée parlant dans un micro, un casque sur les oreilles. Certes, nous avions été avertis : cette année, la municipalité innovait, la radio serait filmée et youtubée en direct sur le site de la mairie ! Il faut bien le dire, cette information m’était sortie de l’esprit, car, quand il est question de radio, je me soucie avant tout de son et pas d’image. De photos, à la rigueur, tant qu’il ne s’agit pas non plus d’un lourdaud qui vient faire cliquer son appareil à tout bout de champs près de mon micro (ce qui gène considérablement l’auditeur et le travail en cours).



On vous surveille


Au cours d’une émission, voilà soudain que, face à moi, s’allume un écran démesuré de télévision, façon 16/9 en plus grand. Et comble de l’horreur, je vois en gros plan disgracieux , sous une lumière désavantageuse, ma figure, surmontant un pull marin confortable mais peu élégant, une mèche de cheveux échappée du casque venant ponctuer mes phrases. Je me fais face dans un haussement de sourcils, qui provoque un blanc à l’antenne de quelques secondes. Pour l’auditeur, une seconde de réflexion entre deux questions pertinentes. Pour le voyeur, pardon, le téléspectateur, pardon, le… heu… le youtubeur, une micro-absence avec une expression de stupeur, mais sans tremblements, ce qui fait que le diagnostic de crise d’épilepsie ne tient pas. Soulagement, la caméra s’acharne à présent sur l’interviewé, qui lui n’a pas l’air troublé outre-mesure tout d’abord, puis qui s’emberlificote dans une explication et se met à digresser en se voyant ainsi observé. Tiens, on nous voit de plus loin, tous les deux dans le cadre. C’est gênant, cet écran, ça me déconcentre. Oh la la, c’est moi cette grosse avec un double menton? J’ai l’air avachie. J’espère que personne ne regarde ( 467 vues). Mes mains parlent autant que moi. Je… je vais les mettre sur mes genoux. Non, c’est comme si je supprimais la ponctuation de mon discours. Merveilleux, la Terre entière peut savoir que je me gratte le nez à cet instant précis. J’ai vraiment l’air de « ça » en vrai? Rhooo… Bon, ça commence à bien faire ! Je vais mettre mon écharpe sur cette caméra effrontée, si ça continue!


Suis-je déjà une vieille bique dépassée par les nouvelles technologies?


Suite à cette expérience éprouvante, alors que je m’étais toujours – avec une fatuité extrême – fait l’impression d’être née « trop tard, dans un monde trop vieux », voilà que j’étais « trop vieille dans un monde trop jeune ». J’eus ma minute Chateaubriand, puis m’ennuyant moi-même, et considérant que ce n’était pas si grave de ne pas avoir la télévision, puisque j’avais quand même un ordinateur et un blog, et que personne n’avait dû voir ce moment de disgrâce, je m’interrogeai sur la pertinence de la radio filmée. Après quelques recherches, je tombai sur cette vidéo de l’humoriste François Rollin, sur France Inter, où il s’insurge contre la radio filmée.



On avait dit pas le physique


Parmi les récriminations de François Rollin, le fait que l’image entraîne de fait une attention particulière sur le physique des intervenants. En effet, j’ai pu le constater moi-même. Jusqu’à présent, ma tenue vestimentaire, capillaire, mes ponctuations manuelles, mimiques, tenue corporelle, étaient le cadet de mes soucis. En effet, à la radio, on se fout de tout cela. Ce qui prime, c’est ce qui est dit et comment c’est dit. Pertinence, éloquence, choix du vocabulaire, grain de la voix. Je suis moi-même atterrée de me voir me soucier de mon double-menton alors que je parle d’art brut et de psychiatrie. Ces considérations viennent troubler la pensée, gêner le discours.

Mon inquiétude va vers les femmes. En effet, il serait bien hypocrite de nier la pression sociale qui est faite encore aujourd’hui sur les femmes, qui devraient toujours être belles, minces, soignées, élégantes, souriantes. A-t-on jamais vu en France une présentatrice télé vraiment laide ou en surpoids morbide ? Ou habillée en jean et pull marin, sans maquillage ? Si on commence à filmer la radio, les premières à se soucier de leur image, ce seront les femmes. L’image fascine. La radio est le seul média qui ne rend pas captif, que l’on peut écouter en faisant autre chose. Si la radio filmée se généralise, difficile de croire que les présentatrices n’entrant pas dans les canons de beauté majoritaires auront toujours une place de choix, indépendamment de leur talent radiophonique. Le consommateur voudra de belles images, de belles idoles. Cette injonction à la belle allure se fera aussi pour les hommes, mais dans une moindre mesure. Imaginez un peu le temps perdu à choisir une tenue, à planquer ses boutons et sa dentition disgracieuse, son strabisme, ses cheveux gras, tous ces détails dont la radio se fiche éperdument ? Encore une fois, le risque est que les femmes se doivent d’être belles avant d’être compétentes.

N’être pas qu’une apparence physique J’ai eu la chance de faire des ateliers radio avec des personnes en grandes difficultés sociales, ou psychiques. La vie à la rue, la précarité, les traitements médicamenteux, la forte consommation de tabac, d’alcool, tout cela laisse une empreinte sur les corps. Par ailleurs, quand on a peu d’argent, les dépenses vestimentaires ne sont pas les premières à faire. J’ai eu face à moi des personnes qui avaient énormément de choses intéressantes à dire, et qui souffraient parfois que « dans la rue, on ne nous regarde même pas », ou alors qui sont regardées de travers du fait de leur apparence. Ou qui, pour une raison ou une autre, ne voulaient pas être reconnues. Et pourtant, elles avaient des choses importantes à dire. La radio était un outil parfait. Très mobile, nécessitant peu de matériel, faisant fi de l’allure des gens. Ces personnes n’auraient pas accepté d’être filmées pour la plupart, et pour moi, il était évidemment impossible de le leur imposer.


Dire plutôt que paraître. Ou taper.


Nombreuses, les Cassandres qui parlent d’appauvrissement lexical dans les médias, et chez les plus jeunes, à l’exception, peut-être, des jeunes issus des milieux les plus favorisés, et qui très tôt baignent dans le beau langage. Dans un monde envahi par l’image des tablettes, smartphones, ordinateurs, où l’on peut dire en smileys ses émotions, à quoi sert encore de parler, de chercher le mot le plus précis pour dire ce que l’on ressent, puisqu’un petit bonhomme jaune y suffit ? Les SMS et les réseaux sociaux ont créé un langage réduit mais compréhensible dans le monde entier :
LOL 😀
Dans cet article de 2014, Le fossé lexical se creuse, Nabum, enseignant, partage ses inquiétudes.


Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, éberlué, l’immense décalage entre les élèves et les phrases proposées par de grands éditeurs, sans doute conseillés par une armée de spécialistes et d’inspecteurs généraux, de linguistes et d’experts de la littérature jeunesse. Là, j’avoue que je me gausse un peu tant les petites phrases proposées frisaient la médiocrité et l’obsolescence désarmante. Rien à sauver ou presque ….

Mais, le pire fut alors d’expliquer à ces élèves – issus d’une diversité qui les prive le plus souvent de racines et de repères sémantiques – des mots qui apparemment leur étaient totalement inconnus. Il faut avouer que ces enfants vivent dans des quartiers péri-urbains où le rapport à la nature est des plus lointain. Mais de là à ne rien comprendre à ce point, je n’imaginais pas que ce fût possible …


Dans ce cas, les élèves de la ville ne connaissent pas les mots du monde rural comme « jument », « poulain », « chevaucher ». Ils ne connaissent pas les mots qui renvoient à autre chose qu’à leur quotidien immédiat. Ils les lisent sans comprendre et ne s’approprient pas les mots si aucun effort n’est fait pour leur expliquer. Dans une cours d’école, quand on se tape dessus, puis plus tard dans la rue, c’est parce qu’on n’a, le plus souvent, pas réussi à DIRE ce que l’on ressentait, parce que les mots manquaient, ou parce qu’on n’a pas compris un MOT, une EXPRESSION, un second degré, et qu’on s’est senti agressé ou démuni.

Quel rapport avec la radio? Pour moi il est assez évident. J’ai la chance depuis quelques années de participer à des radios pédagogiques en milieu scolaire, école et collège.
Qui domine dans une classe, surtout une classe d’ados ? Les filles les plus belles et les plus insolentes, les garçons sportifs et musclés, les grandes gueules qui ont toujours une vanne bien grossière et bien agressive sous le coude, mais dans avec un nombre limité de mots.
Qui domine, face au micro, où on ne voit ni la jolie coiffure, ni la carrure d’athlète, sur laquelle on mise tout ? Et où pour tenir une heure d’émission avec un économiste, une association environnementale, il faut avoir autre chose en stock que des vannes ? Où il faut savoir écouter les autres pour réagir à propos, réagir à ce qui est dit, argumenter ? Où on a besoin de coopérer, avec le technicien, avec les invités ? Souvent, ce sont les plus timides, ou du moins, les plus discrets, ceux qui savent poser leur voix, dire précisément, et sans crier, et ce ne sont pas forcément les premiers de la classe.

Constats : la discussion, l’échange c’est exigeant. Il faut des mots pour que l’autre comprenne mon idée, j’en ai besoin pour expliquer. La radio, ça peut être autre chose que les animateurs des grandes radios commerciales, et ça n’est pas forcément ennuyeux. Pas besoin de crier, de jouer des coudes ou du fer à friser pour être intéressant et respecté. Et tout ça, justement parce que la radio n’est pas filmée. Et cerise sur le gâteau : oui, ça servait vraiment à quelque chose, ces exercices de grammaire, d’Histoire, de… puisque ça permet d’échanger avec un invité d’un autre âge, et d’être écouté et compris par d’autres que mes copains. Les professeurs disent, d’ailleurs, qu’une expérience de radio soude une classe, et fait évoluer positivement les relations entre les les élèves.
A titre personnel, j’estime aussi que l’on peut proposer à des jeunes des choses plus ambitieuses que ça :

Je pense donc que la radio NON FILMÉE est un outil pédagogique de premier choix. Sans dénigrer les autres supports (vidéo en direct sur les réseaux sociaux, youtube…) qui sont massivement consommés par les plus jeunes, cela montre aussi qu’un autre rapport au monde, à l’information est possible. Qu’on peut échanger autrement qu’en étant rivé à un écran.

Dans cet article de 2015, « Dans nos cités, le langage s’appauvrit : un « LOL » ne vaudra jamais le second degré »,  Abderrahim Bouzelmate, enseignant à Marseille, écrit :


Dans les cités, la jeunesse a ses propres codes et ses propres références culturelles, sportives et artistiques.

L’arrivée du rap dans ces zones au début des années 90 avait été un fait réellement libérateur. Les artistes de l’époque rivalisaient de beaux textes, de belles métaphores, et c’est ainsi que des générations d’enfants de cités purent retrouver un intérêt aux dictionnaires et aux bibliothèques pour un retour prometteur à la lecture. Je suis de ceux-là.

Puis il y a eu une fracture. Au confluent des deux millénaires, le rap français engageait la perte de son authenticité et de ses belles couleurs. On voulait absolument ressembler aux Américains, et les bras se gonflaient à mesure que les esprits maigrissaient.

Les vraies valeurs ont commencé dès lors à déserter ce style de musique. La vulgarité verbale, la promotion de la violence, les passages en prison, l’abaissement de la femme à un rôle bestial, étaient désormais la norme pour être un rappeur « hardcore ».

C’est la culture du mépris qui a jeté hors de scène la belle plume et son lot de finesses pénétrantes. Malgré tout, il demeure encore de bons rappeurs qui luttent pour les vraies causes sociales, même s’ils sont battus en brèche et bien marginalisés.


Alors, est-ce que filmer la radio n’aurait pas le même effet de « culture du mépris », « rejetant hors de la scène [les belles voix au physique ingrat] et [leur] lot de finesses pénétrantes ? » Vouloir absolument ressembler aux grosses radios, pour ne pas être « battus en brèche et bien marginalisés » ?


On nous entube (cathodique. ah ah)


Pourquoi diable les grandes radios se sont-elles mises à filmer des gens avec des casques qui parlent dans un micro ?
Voici ce qu’on lit dans Télérama, dans un appel à témoignages de 2014, dont on jugera de la neutralité :


(…) La pratique est d’abord née d’une nécessité : celle de fournir aux chaînes de télévision une vidéo des interviews politiques du matin. Elle s’est poursuivie avec l’essor de la consommation de vidéos sur Internet, et le développement de l’usage des tablettes ou smartphones. « Puisque ces appareils sont dotés d’écrans, ç’aurait été dommage de se priver d’y glisser des images », plaidait Christophe Israël, le délégué aux nouveaux médias à France Inter (…)

Alors que les utilisateurs de ces supports multimédia n’étaient que 4,2% en 2009, leur nombre s’élevait à 11,9% en 2013. La progression est encore plus nette chez les jeunes : en 2009, 11,3% des 13-24 ans écoutaient la radio sur un de ces appareils ; en 2013, la proportion était déjà montée à 26,4% (d’après une étude de Médiamétrie) ! Les radios devraient-elles tourner le dos à ces nouvelles pratiques de consommation, et refuser d’aller chercher le public où il se trouve ? (…)


Sur 20 minutes, on nous explique « Pourquoi la radio se généralise » :


(…) «Mon objectif, c’est d’avoir de l’audience supplémentaire», a expliqué à l’AFP Tristan Jurgensen, le directeur général de RTLnet. De son côté, Gilles Nay d’Europe 1 nous confiait il y a quelques mois: «Notre souhait c’est de capitaliser sur des têtes d’affiches, des gens qui sont connus à la télévision et que nos auditeurs avaient envie de voir». Radio France, qui propose de revivre des émissions en vidéo grâce aux podcasts depuis un moment, n’est pas en reste. «On travaille pour inventer notre futur. Ceux qui ne le font pas se condamnent à disparaître, nous a indiqué Joël Ronez, directeur des nouveaux médias du groupe. On a vocation à aller chercher nos auditeurs et les internautes sur leurs territoires de consommation». Comprenez par  là les smartphones et tablettes. Car l’arrivée de la 4G va décupler les possibilités vidéo de l’Internet mobile. Les radios veulent donc pouvoir proposer leur flux vidéo sur ces supports-là également. (…)
(…) La radio filmée est un enjeu important pour elles pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est une question de visibilité. Les dérapages des invités de la matinale ou les petites phrases de politiques, qui sont désormais enregistrées en vidéo, sont repris dans les journaux télévisés, sur les chaînes d’information en continu et sur Internet. Plus ces images, sur lesquelles figure le logo de la radio, sont reprises, plus elle gagne en visibilité. «L’objectif au départ, c’était ces reprises à la télé», a indiqué Gilles Nay à 20 Minutes. Mais il y a aussi un enjeu de monétisation. La vidéo diffusée sur Internet constitue une source supplémentaire de revenus. «Nous avons un pré-roll [une publicité s’affiche au début d’une vidéo], mais nous réfléchissons à des formats innovants pendant le streaming, comme l’overlay [de la pub superposée au contenu]», expliquait-il. Des formats qui suscitent l’intérêt des annonceurs. (…)


Enfin dans cet article « Filmer la radio est-ce la dénaturer?« , qui ne répond d’ailleurs pas à la question posée, on peut lire :


Désormais, offrir un tel service de radio semble une nécessité pour toucher le jeune public. (…) près de 60 % de la consommation radio s’effectue en mobilité. Ils sont plus du quart à utiliser un appareil numérique pour écouter la radio. Et leur durée de connexion à la radio est inférieure à celle des autres tranches d’âge. Ces jeunes consommateurs ont donc de nouvelles habitudes et carburent aux clips viraux qui peuvent se partager sur les réseaux sociaux. Filmer la radio devient ainsi le moyen de produire à moindres frais des vidéos qui peuvent être diffusées sur les sites de partage vidéo (YouTube, Dailymotion) et, finalement, de développer un auditoire synchrone.


Donc, après nous avoir vendu ces milliards d’écrans, il semblait tout à fait normal d’y faire passer de la publicité, et puisque la radio était la dernière enclave où notre temps visuel disponible n’était pas encore capté, il fallait faire quelque chose. On va bien avoir droit à des publicités de trottoirs, après tout. Vous noterez d’ailleurs que dans les articles cités, il n’est question que de « consommateur » et de produits, et jamais d’auditeurs, d’information et de création sonore. N’y a-t-il que moi que ça étonne ?
Je pense enfin qu’il est vain de refuser les capacités incroyables que nous offre le numérique, de rejeter toute image. Cependant, je crois que la radio sans images va devenir un moyen de lutte contre l’uniformisation de la pensée et des modes de vie, des standards de beauté. J’y vois non pas l’apanage d’une élite, mais bien au contraire, un lieu où chacun peut réellement venir comme il EST. Non, la radio sans image ne va pas « devenir un moyen de lutte », elle va le redevenir, comme à peu près tous les quarante ans.


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Auteur·e

melpwyckhuyse

Commentaires

Ousmane Mamoudou
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Perso, j'ai des tonnes de podcasts audios que j'écoute. Les radios filmées peuvent avoir du sens,tout dépend du type de message que l'on veux transmettre et de la cible aussi (je balance ça comme ça sans être spécialiste ). Mais c'est vrai que les journalistes sont toujours bien stylés dans les vidéos...De toute façon j'aime pas être filmé, comme tous les moches :-)
Mais en général je suis déçu lorsque je découvre le format vidéo d'une émission radio que j'écoute en audio , je trouve que ça fait pas très sérieux, c'est comme une exhibition un peu maladroite...
Très bon article en tout cas.

Warda
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Bonjour Ousmane,
Merci pour ton commentaire. Je desesperais de voir que cet article ne suscitait aucune réaction!