Féminimse ?
Être ou ne pas être féministe, telle est la question.
Janvier. C’est le moment de l’année où beaucoup de gens s’accablent des pires maux de la Terre : trop paresseux, trop gros, trop fainéant, trop célibataire, mauvais parent, trop inculte, mauvais cuisinier, accent anglais effroyable, etc. Heureusement, à cette période, Covid-19 ou non, il y a un alignement des planètes particulier, qui fait souffler un vent de changement radical : celui des « bonnes résolutions ».
Il y a, en France, des "minorités visibles", mais aussi des "minorités audibles". C'est à dire ceux et celles dont la langue se teinte de leur région de naissance : accent du Nord, accent du Sud, de l'Est, d'outremer, de la campagne. Si avoir un accent est source de blagues un peu lourdes, voire racistes, on peut parler de discrimination, et précisément de glottophobie.
A l'Université de Tours, près de 2.000 étudiants habitent au campus de Grandmont. Parmi eux, certains étudiants internationaux qui par manque de ressources financières, peinent à s'en sortir avec la crise sanitaire. Rencontre avec Ana, Mohamed et Hamza.
Dans cette création sonore, je voulais faire entendre ces vies pour lesquelles le confinement n’a pas été des vacances, ou un temps de désœuvrement délicieux, avec la personne aimée ou en famille, où l’on peut s’adonner à la musique, au yoga, à la cuisine.
En juin 2019, je rencontrais Rose-Marie Merceron, et trois autres bénévoles de l'association Chrétiens Migrants, implantée quartier du Sanitas, un des sept quartiers prioritaires de la ville de Tours. Cette association vient en aide aux personnes sans papiers.
[AUDIO] Maboula Soumahouro est chercheuse, et l’histoire pourrait s’arrêter là. Elle est aussi française, musulmane, et une femme noire. Le regard des autres sur la femme noire qu'elle est, et l'enfant et adolescente noire qu'elle fut en France métropolitaine, la font réfléchir sur l'identité noire.
« No man is an island entire of itself ; every man is a piece of the continent, a part of the main » John Donne