Migrant, il y a encore quelques années, ça ne voulait rien dire. Aujourd’hui, en France, cela désigne à peu près les « personnes à la rue non françaises ».
Il y a ceux qui s’en foutent, et qui pensent qu’ils n’avaient qu’à rester chez eux, plutôt que de se plaindre après d’avoir faim et froid en France.
Il y a ceux qui ont honte, en considérant que la France est l’une des plus grande puissances économiques du monde, de laisser des gens dehors, « migrants » ou non.
Il y a ceux qui trouvent honteux qu’il y ait des gens à la rue, mais qu’on devrait commencer par aider les Français dans ce cas, et voir pour les autres après.
Il y a ceux qui veulent bien qu’ « on » leur vienne en aide, pourvu que ça ne leur coûte pas un sou.
Il y a ceux qui voudraient aider, mais ne savent pas comment.
Et puis il y a les enjeux électoraux.

Dans ce reportage, vous entendrez des voix de Tours, de personnes qui ont choisi de s’investir bénévolement auprès des personnes à la rue. Vos entendrez également Dany Cohen, avocat à Marseille, et qui défend les Roms expulsés.
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